Des aides publiques inadaptées !
"Certaines évaluations scientifiques estiment que le rythme des extinctions liées à l’activité humaine, au cours des cent dernières années a été jusqu’à 1 000 fois plus important que celui des disparitions naturelles”
Les cinq principales causes d’érosion de la biodiversité en France sont:
- la destruction et la dégradation qualitative des habitats par la fragmentation, le
changement d’usage des terres, l’artificialisation, la simplification et l’intensification des pratiques agricoles ; la surexploitation des ressources naturelles renouvelables (ressources
halieutiques,en eau, sols, forêts) ; les pollutions (nitrates, pesticides, thermiques, résidus de médicaments); le changement climatique qui agit sur l’ensemble des équilibres, mais fait l’objet de multiples autres formes d’actions et de politiques; les espèces exotiques envahissantes.
Dans un rapport établi à partir de la loi d'août 2009 sur le Grenelle, le Centre d’analyse stratégique pointe les effets pervers de certaines aides publiques vis-à-vis de l’environnement.
“Les pouvoirs publics ont le devoir de combler ce retard, en scrutant à la loupe les aides publiques qui par leurs effets secondaires ou pervers, pourraient se révéler préjudiciables à la biodiversité”
L’objectif de ce rapport est de supprimer ou de réduire les subventions publiques préjudiciables à la biodiversité d’ici 2020 afin de tenir les engagements pris lors de la conférence de Nagoya en 2010.