Financement de l'Action Sociale: se poser les bonnes questions !
Si les dépenses sociales ont marqué une légère accalmie en 2011, leur rythme de progression demeure soutenu, constate l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) dans une étude publiée le 5 juin. Les dépenses liées au handicap, mais aussi celles liées à l’enfance et à l’hébergement, expliquent en large partie cette hausse. En 2011, la dépense d’action sociale des départements s’est élevée à 31,4 milliards d’euros, en hausse de 4 %, soit une croissance moindre que pour les années 2010 et 2009, qui avaient vu les mêmes dépenses croître de 6 %. Mais cette différence de 2 points, si elle peut de prime abord s’avérer être une bonne nouvelle, est trompeuse, car une fois les dotations de l’État déduites, la charge nette pour les caisses des départements s’élève à 23,7 milliards d’euros, soit une progression de 4,5%. Une augmentation deux fois supérieure à l’inflation.
les départements attendent aussi et toujours de l’État des réponses pérennes au problème récurrent du financement de l’ensemble des prestations sociales qu’ils doivent assumer. Les mesures d’optimisation des prestations sociales ne pourront suffire. C’est l’un des points majeurs soulignés par Michel Dinet, président de l’Odas et président PS du conseil général de Meurthe-et-Moselle.
Globalisation des prestations handicap et dépendance ? Augmentation du point de CSG ? Autant de pistes mises sur la table par l’Odas, qui attend des réponses de la part du nouveau gouvernement. Il y a urgence pour les départements, d’autant que la crise économique n’a sans doute pas fini de produire tous ses effets......prendre connaissance de la lettre finances de l'ODAS