Reconnaître aux mineurs le droit d’association : un enjeu majeur !
Comme de très nombreuses associations, le RNJA ne se satisfait pas de la « pré-majorité associative » introduite en juillet 2011 dans la loi relative au contrat d’association du 1er juillet 1901. Parce que l’état antérieur du droit n’était pas plus évident, le RNJA est convaincu qu’une nouvelle mesure doit être adoptée pour encourager le désir d’association des jeunes. L'association a rédigé une contribution en ce sens, remise à Najat Vallaud-Belkacem à l'occasion de sa participation à l'Assemblée générale du RNJA.
Au cours de ses échanges avec les Juniors Associations, Najat Vallaud-Belkacem s’est engagée à porter attention à la reconnaissance du droit d’association des mineurs, « la participation des plus jeunes à la vie associative n’ayant que des qualités ».
Comme de très nombreuses associations, le RNJA ne se satisfait pas de la « pré-majorité associative » introduite en juillet 2011 dans la loi relative au contrat d’association du 1er juillet 1901 : mise en place d’une limite d’âge à 16 ans, soumission de l’accès aux responsabilités à une autorisation écrite préalable des parents… Pour le RNJA, cette mesure présentée comme une avancée, constitue plutôt un recul de la capacité associative des mineurs.Parce que l’état antérieur du droit n’était pas plus évident, le RNJA est convaincu qu’une nouvelle mesure doit être adoptée pour encourager le désir d’association des jeunes. Les travaux préparatoires du projet de loi Famille, à l’automne 2013, puis le projet de loi sur l’économie sociale et solidaire, nous ont amené à rédiger un plaidoyer en faveur d’une pleine reconnaissance du droit d’association des mineurs, tel qu’il est prévu par la Convention internationale des Droits de l’Enfant.
Le RNJA, avec le concours de Jean-Claude Bardout, magistrat spécialiste du sujet, a également été auditionné sur ce sujet par Pierre Léautey et Yves Blein, députés rapporteurs pour avis sur le projet de loi relatif à l’économie sociale et solidaire.
Par ailleurs, le RNJA a rejoint le collectif « Agir ensemble pour les droits de l’enfant », composé de trente-cinq organisations de la société civile, dont l’objectif est de rédiger un rapport collectif sur la situation de ces droits au regard de la Convention internationale des Droits de l’Enfant, qui sera présenté à l’ONU en parallèle du rapport remis par l’Etat français en 2015.
. La contribution du RNJA : « Reconnaître aux mineurs le droit d’association : un enjeu majeur ! »