Pauvreté : mieux définir le « reste pour vivre » !
Alors que plus de 8 millions de personnes ont un niveau de vie qui se situe en‐dessous du seuil de pauvreté et que le nombre de personnes en situation d'exclusion bancaire ou de surendettement ne cesse d'augmenter, le CNLE (conseil national de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale) publie un rapport sur les conséquences de la pauvreté pour les ménages qui la vivent au quotidien.
A partir de l’analyse de leurs ressources, de leurs dépenses contraintes et de leur « reste‐à‐vivre », le conseil pointe l’urgence de mettre en oeuvre de manière effective le droit pour les personnes en situation de pauvreté d’accéder à des moyens convenables d’existence. Le CNLE estime inconcevable, lorsque le contexte économique est difficile, de faire porter sur les plus faibles le poids d’un environnement contraint et de faire payer relativement plus cher à ces ménages l’accès aux services essentiels et les biens de première nécessité. Le rapport du CNLE fonde ainsi les recommandations qu’il propose sur quelques principes qui doivent guider et sous‐tendre les pratiques sociales : - Mieux prendre en compte les situations vécues et faire confiance ; Pour un mode de calcul harmonisé : le reste pour vivre ;........
Prendre connaissance du Rapport du CNLE sur le "reste pour vivre" Lire le communiqué de presse des ministres à l’issue de la remise du rapport : "Marisol Touraine et Marie-Arlette Carlotti engagées dans la lutte contre la pauvreté"